Dans une œuvre de motion design, plusieurs techniques sont adoptées pour la former. Mais le travail de l’image qui se base sur la notion de mouvement est le fondement même de sa réalisation. C’est grâce au travail de l’image que la vidéo va se distinguer des autres. Comment le motion designer s’y prend-il donc ?
Les étapes préliminaires du projet
Avant de se lancer dans le vif du travail, le motion designer discute avec son client des détails afin que les contenus animés soient opérationnels. C’est lors de cet entretien qu’il présente les moodboards ou tableau d’humeur permettant de situer le projet. En effet, dans une conception graphique, son univers doit être prédéfini. Le professionnel présente alors quelques mises en scène à son client afin que celui-ci puisse se décider d’un choix. S’ensuit ensuite l’élaboration d’un storyboard permettant de visualiser les plans de la vidéo à l’aide d’illustrations. Les illustrations sont utilisées pour appuyer le message que le client souhaite faire parvenir.
La phase de production du motion design
Avec une image en 3D, l’étape de la modélisation est cruciale pour recréer en volume chaque élément de celle-ci. Il suffit au motion designer de maîtriser quelques outils tels que Maya, 3ds max ou encore Blender pour pouvoir modéliser l’image de façon plus naturelle, plus réaliste. Toutefois, rien n’empêche à ce technicien d’utiliser cette méthode pour réaliser ses idées les plus folles et de finaliser le travail de l’image dans la conception d’une vidéo. La création du mouvement ne s’arrête pas là, puisqu’il faut texturer l’image afin de lui donner un rendu particulier, un volume plus « habillé ». Si la vidéo doit contenir un texte, le spécialiste doit faire appel à ses connaissances en typographie pour que le message passe correctement. Avant le coup final, le compositing entre en jeu pour relier toutes les sources de la vidéo, tandis que l’étalonnage vient lier les différents éléments pour unifier la vidéo. Place enfin à l’animation !